Ça s’est fait sur un coup de tête. Quand Victoria a quitté le Mexique pour la capitale britannique, elle n’avait que vingt ans, mais la forte conviction que sa place était là-bas. Fascinée, lors d’un premier voyage, par le melting pot londonien, elle est partie faire le plein d’inspiration et illustrer ce mélange culturel qui l’a charmée.
« Le multiculturalisme que j’ai connu en vivant à Londres m’a énormément aidée sur le plan créatif. Je crois profondément que les sociétés multiculturelles sont plus riches que les autres. »
Voilà comment ça marche : elle fait appel à un photographe ou à un artiste de rue qui l’inspire pour obtenir une image ou un dessin qu’elle présente sur un mur, après y avoir appliqué des tricots mexicains qui lui rappellent ses racines.
« Mon travail est une symbiose de différentes cultures. C’est aussi une contradiction entre un truc de mamie démodé et la photographie numérique. Je m’inspire de l’art ethnique mexicain, du kitsch mexicain de mon enfance […] et de la mode éclectique londonienne. »
L’art de Victoria Villasana est pêchu, coloré, poignant. Il parle de l’être humain, de ses inquiétudes et de ses colères, nous raconte ce que nous ne voyons pas , à des milliers de kilomètres de nos frontières.
« Je ne crois pas que l’art doit se contenter d’être beau. Je veux qu’il dise quelque chose. Je ne veux pas qu’il dise quoi faire, mais il doit poser des questions.«
Victoria Villasana est discrète sur les réseaux sociaux, mais elle adorerait que vous découvriez son compte Instagram.
Joyeux Magazine 
C’est sympa avec toutes ses couleurs :-)
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Oui j’aime beaucoup le peps que le tricot apporte à l’image de base, en noir et blanc avec une tonalité un peu dramatique. Je trouve le contraste intéressant.
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Ces couleurs… j’aime beaucoup!
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C’est superbe ce qu’elle fait ! J’adore :D
Je vais de ce pas découvrir son compte instagram, merci pour la découverte !
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Ah chouette ! Contente que ça te plaise :)
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